Y
... de nouveau,
je suis tombé dans le piège,
toujours la même erreur,
... l’espoir d’arriver ... atteindre ...
Et je sais, que demain,
comme aujourd’hui,
partout où je n’irai pas ...
Dans ma tête, deux squelettes dansent,
tapent sur la conscience ...
préviennent.
Ce n’est rien, je sais que demain
ce sera le même piège,
la même erreur.
Y
Le vent toujours,
comme hier et avant,
une branche frappe sur le toit,
revient et revient
la même pensée, s’attache,
frappe le même endroit
où je prospère,
où je me cache
devant
le demain.
Conclusion :
Aussi longtemps que le cerveau garde le contrôle,
le vent ne cessera pas.
Y
Juste avant que le silence ne tombe,
une forte agitation, un souvenir, un bruit ;
à la Place Stéphanie - onze heures du vrai soleil.
Un besoin d’isolement reprend,
encore moins supportable qu’hier,
interrompt la file d’attente
devant le feu rouge.
Que je fasse ou non
je vous assure,
dès que les cigognes reviendront,
je rentrerai.
Et ce sera de nouveau
un départ.
Y
Du nord vers la solitude,
sur la route
de l’inaccessible.
Ah ! Ce joli temple de combustible
au parfum enivrant d’existence.
Une pompe d’espérance !
Ah ! Une vache de montagne,
ce symbole fin
de transcendance,
ma compagne.
N’importe quel idéal...
dans un bistro... allez maestro,
un vase de Saint Graal !
Soudain,
la raison gagne,
et il n’y reste qu’un éclat
impérissable de la vérité.
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