La vérité
d’un esprit en état de synthèse
- Malheur aux immortels qui croient à la
mort.
- Je sais que j’existe ; par contre, ma
mort n’est pas certaine.
- Pour l’ignorant, la complexité paraît
chaotique ou divine
et la sagesse s’appelle intuition.
- A la fin de l’espace, tout sera un
point, le temps infini.
- La forme est le passé de l’espace.
- Au début de l’espace, tout était
temps.
- L’existence veut exister au-delà de son
temps,
donc elle se reproduit,
elle fait l’amour.
- Comment est le
Temple du Vide ? Tout y
est.
- Je suis arbre. Pourquoi arbre ?
Préfères-tu que je sois une cigogne ?
- J’ai peur de moi-même, je fonce donc.
- La foule, le multiple, n’a pas d’idées,
mais elle suit les idées
que lui donne l’individu - la connaissance,
pourtant un élément de ce même multiple.
- Quand notre temps s’achève, l’espace
commence.
- Chaque concept a son anticoncept.
- Le souvenir d’un mort fait partie de
lui.
- Comme les rêves - cette imperfection du
sommeil -
les pensées sont l’imperfection de l’éveil.
- La rose admirée n’est plus la même qu’elle
était.
- Le cerveau est devenu un lieu célèbre de
la pensée.
- Faute de mieux, " Je suis ".
- Notre présence prouve que la Vérité a
été connue.
- D’après les chroniques, depuis que l’homme
est,
il vit des temps de décadence.
- En fait je suis, parce que on me l’a
dit.
- La mort peut être un choix, la vie non.
- Tout l’art est d’insérer une bonne
idée parmi les mauvaises.
- Pour qu’un chien ne morde pas, il faut
le libérer de sa laisse,
et la pensée, délivrer de la prise de motivation.
- Le plus facile est de réaliser que le
" difficile " est ici.
- Chacun est un génie, tant qu’il ne le
sait pas.
- L’imagination nous fait exister, mais c’est
elle aussi qui
nous permet d’imaginer la fin de cette existence.
- La forme est le gardien de l’intérieur.
- Toute créature contient en elle le germe
de sa propre destruction.
C’est pour le trouver, que j’écris.
- Il est facile de parler de l’impossible,
l’imperfection du langage le permet.
- La liberté est un piège pour les
faibles.
- Selon la chose, c’est plutôt la chose
que rien.
- L’art, étant l’expression de l’absence,
extasie l’existence.
- On ne peut
s’empêcher de penser à ce
qui a été
ou à ce qui sera.
- La réalité est comme Dieu ; si on y
croit,
elle est.
- Les experts disent que la vie n’est qu’un
repos,
que c’est la mort qui est une aventure.
- La question se pose là où il y a un
contraste.
- L’intelligence est flexibilité,
la sagesse, - connaissance ;
et la perfection, - folie.
- C’est un homme profond,
si profond
que sa frustration se manifeste.
- L’on n’a pas besoin de cacher ses
idées,
la parole est suffisamment imparfaite pour le faire.
On n’a pas non plus besoin d’avoir des idées,
la parole est suffisamment parfaite pour les simuler.
- Voir n’est pas savoir, mais savoir est
voir.
- Tout ce qui est dit, est dit par les
humains,
je trouve cela monotone.
- Pour celui qui a toujours raison, quelle
révélation : une erreur !
- Dire ce qu’on ne pense pas est beaucoup
plus difficile qu’on ne le croit.
- Le présent est union. Le passé et l’avenir,
- séparation.
- La mémoire est le temps gelé.
- Quand on arrive à avoir peur de la mort,
alors la destruction des autres commence.
- La vie est comme une ironie,
pour la
saisir il faut être du bon côté.
- Mourir c’est perdre l’habitude d’être.
- Un réveil est la conscience après le
sommeil,
et un éveil, - le vide après la conscience.
- Un débrouillard ne se perd jamais dans l’infini.
Il n’y rentre pas, le malin.
- Conscience : quand je tourne en rond,
je
sais que je tourne en rond.
- Le sens de la vie est être et, puis, ne
pas être.
- Je me demande si l’absurde n’est pas
simplement ... le divin ?
- C’est évident qui est invisible.
- L’imagination est un prélude de la
sagesse,
pour celui qui sait la contrôler.
- Ce qui est observable n’est pas
nécessairement descriptible.