L’objectivité,
- un point de vue communément connu.
Plaisir,
- s’occuper des autres.
Souffrance, - s'occuper de soi-même.
Le seul avantage d’exister est la
possibilité
de se rendre compte de l’absurdité de l’existence ;
or, l’accomplissement de cette possibilité
est la mort, donc une inexistence.
Quand on prend conscience du temps,
l’espace
commence à rétrécir.
Perdre la liberté ; rêve ce qui n’a
pas de conscience.
L’existence peut imaginer tout sauf le
silence.
Le futur et le passé ne sont que l’imagination
de celui qui ne peut imaginer qu’il imagine.
Qui dit : " le prix du plaisir est -
l’existence ", pense :
il n’y a pas d’existence sans reproduction.
L’absurde est représentable uniquement
par des termes logiques.
Les génies sont enfermés dans des
bouteilles,
les démons dans des idées et moi dans un conteneur
semblable au corps humain.
Vivre, c’est imaginer, c’est ignorer
la vérité.
Le difficile n’est pas un obstacle, c’est
le facile qui l’est.
Quand notre temps s’achève, l’espace
commence.
La nature masculine est analyse, la
féminine - synthèse.
Dire ce que l’on pense est contre
nature, contre humain.
Quelques-uns se pensent femme,
quelques
autres se classent homme.
La séparation est nécessaire
pour que l’union puisse s’établir.
Le plus difficile est de commencer.
Après ce n’est que la répétition, l’existence.
Au théâtre de l’absurde, le spectacle
est logique
au point que l’on n’y croit.
L’existence commence avec la
répétition.
Qui crée - souffre.
Qui répète - plaît.
Mort - esclave de la vie.
Vivant - libre de la mort.
Beaucoup dire,
c’est ne rien dire,
donc quoi dire
encore ?
Il est facile d’être original, il
suffit être unique.
Entouré d’humains, à quoi bien m’identifier
?
Tout individu est objectif à l’intérieur
de son territoire
et subjectif à l’extérieur de lui.
Renoncer à la mort est un vrai suicide.
Pour certains, l’on devrait interdire de
penser.
Le communisme l’a tenté, mais y a échoué.
En compagnie d’autres êtres comme moi,
vraiment rien n’est impossible.
Dansons ensemble en cercle,
formons un zéro parfait - un ensemble vide de nous.
Après tant de mots, vous vous demandez
pourquoi je vis encore.
C’est simple, je suis éternel.
L’art n’est pas création, il est -
reconnaissance.
Un langage est comme une couleur :
il
permet de dépeindre une idée en français, en anglais,
en basic ou en code
génétique.
Mais le spectacle commence quand on superpose
les images monocouleurs.
Dans un conflit, l’intelligence s’adapte
tout en ne permettant
à sa destruction.
Le séparé est vivant, l’uni - mort.
Quand la peur de perdre l’unité
hypnotique de notre
personnalité cesse, la séparation commence et, avec elle, la création.