La subjectivité -
un point de vue dramatiquement panoramique
Hier, un de mes amis m’a dit que l’espace,
c’est le vide bourré d’idées. Les voilà :
- Chaque jour t’approche du paradis,
songe
donc à ceux qui restent.
- Le silence, une absence de bruit,
reste
toujours bruyant de pensées.
- Si j’avais une idée, je la garderais
pour moi
et comme je n’en ai aucune,
j’écris.
- Un Maître c’est un homme qui n’a rien
d’humain.
- C’est le vide qui me fascine le plus,
dit la matière.
Le vide lui répond : Matière ! Tu es mon âme !
- Selon l’opinion commune, le monde est
meilleur pour les autres.
- Fuir le temps, c’est tomber dans un
gouffre d’espace.
- Regarde, le ciel se matérialise, il
pleut.
- Evidemment, quand on joue trop avec le
temps, il pleut.
- Le soleil brille quand le jour le permet.
- La consommation d’énergie produit de la
connaissance,
la consommation de matière - de l’ignorance.
- Le conflit est une non-identité, une
séparation, un contraste.
- La consommation des biens matériels fait
progresser la société
vers l’ignorance, et les créateurs de ces biens vers
la connaissance.
- Voilà l’homme : est-il possible que ce
soit aussi moi ?
- On a souvent besoin de perdre la tête,
mais jamais un pied.
- S’il fallait choisir, je choisirais le
hasard.
- Le reste n’a pas d’importance, dit
celui qui n’a rien.
- On peut comprendre la psychanalyse,
mais
jamais un psychanalyste.
- La matière est connaissance, et l’énergie
- ignorance.
- Ne pleure pas ainsi, les autres le font
beaucoup mieux.
- La création, c’est la destruction de l’énergie
et la production
de la matière.
- Souris un peu, les autres ne savent pas le
faire aussi bien que toi.
- Le chemin vers la vérité est simple,
c’est pour cela qu’elle est difficilement accessible.
w Le pire qui puisse nous arriver c’est d’avoir
besoin
de nous-mêmes.
- La Vérité est infiniment simple, la
complexité du monde
le prouve.
- L’inconnu, c’est l’énergie qui n’a
pas encore subi
la transformation en matière.
- La lumière est le porteur le plus rapide
de l’information,
dans notre monde.
- Chaque monde a sa lumière.
La lumière de
mon monde est la poste.
- Le gouvernement et la pensée ont beaucoup
en commun -
ils rejettent efficacement le nouveau.
- Le tyran : ne pouvant atteindre la
perfection des individus,
il s’empare d’eux.
- La vie et la mort sont éternelles, le
gouvernement, non.
- Le mouvement est le souvenir d’une
rencontre.
- L’espace avec la matière qu’il
contient est la mémoire.
- La vérité atteinte est simplicité,
absence de langage et mort.
- C’est horrible, combien de temps nous
consacrons à penser.
- Vivre, c’est être mortel !
- La mort n’a pas de dimension, c’est un
raccourci ;
elle est accessible de partout, même d’ici.
- La méditation n’est pas la paix
intérieure,
elle est une voie sans retour, une expérience de la mort.
- Il n’y a que " oui " qui dise
oui.
Toute autre expression du " oui " est une hypothèse.
- Toute hypothèse est une incertitude.
- Ce n’est que par son silence que l’on
reconnaît qui est qui.
- Je vous fais gentiment remarquer que,
malgré que l’on parle ici
de tout, notre sujet tabou est bien respecté.
- – La moitié du monde m’échappe.
– Pourquoi ?
– Je n’aime que les femmes avec un corps de femme.
- Chaque déception est un bon départ.
Mon départ dure déjà depuis soixante ans.
- J’ai fait une expérience sublime ;
j’étais déçu par tout ce que j’avais écrit,
mais hélas, le réel est cruel,
tout, absolument tout, est bon.
- A la bourse des valeurs, le prix des
visions humaines du réel
est actuellement en hausse.
Je vends donc mes titres.
- Du point de vue du libre, il faut un point
de vue libre.
Voilà, l’explication du spectacle magique.
Tout est en ordre
si cet ordre
est mon ordre.