( qui s’émerveille de lui-même )
- C’est la réalisation, pas une conceptualisation,
qui engendre la mémoire.
- Pour ce qui vit dans l’état d’union, le temps est réversible :
Le futur et le passé sont symétriques.
- A quoi l’on pense indique la limite de notre connaissance.
- La pensée permet d’aller loin, mais elle ne permet pas de savoir,
avant le départ, où elle va arriver.
- Une conception suivie de réalisation est création.
- La réalisation suivie d’une conceptualisation est destruction.
- La solitude : - état d’union,
où tout est subordonné à l’esprit du solitaire.
- On a beau chercher, c’est le jugement,
le pouvoir séparateur de la conscience qui unit les choses.
- Dire que c’est beau, c’est reconnaître la séparation.
- Il est plus pénible de recevoir que de donner, pour certains.
- Mon meilleur ami et moi, nous n’avons rien à nous dire.
- Celui qui joue avec la nature est la nature.
- Quand une habitude remplace une autre, la création est.
- Dans la librairie " Lecture Sublime ", quand vous achetez un livre,
on vous baise le cul, authentique ; mais alors,
vous pouvez sortir sans livre.
- La forme camoufle aussi bien connaissance qu’ignorance.
- La conscience est une taxe à la signification ajoutée.
- Savez-vous que, même parmi les démons, il y a des démocrates ?
- Normalement, le trésor n’est pas là où on le cherche,
comme la mort.
- Le temps est un concept subjectif, personnel,
tandis que l’espace est impersonnel, objectif.
- La reproduction de la connaissance réduit le risque de son annihilation.
C’est pourquoi je me tais, - j’écris.
- La perception de " ce qui est " sans évocation,
la perception du réel, est l’extinction de la conscience.
- Si l’on veut observer une pensée, il faut se séparer d’elle.
- On peut diviser les êtres en trois classes :
- réalisateurs - qui agissent sans penser,
- penseurs - qui pensent sans réaliser leurs pensées
et sages, qui réalisent ce qu’ils pensent
et pensent à base de ce qu’ils ont réalisé.
- L’intelligence est à la fois défense et attaque.
- En allant chercher du bois, je pensais :
une vie qui n’a qu’un but est une vie ratée.
- En rentrant à la maison, je pensais : une vie qui a autant de buts
que de moments ratés est une vie sans but, - une vie parfaite.
- La vie est une bouffée de sens subjectif émanant du vide.
- Le plus grand trésor est d’avoir sa propre et irréductible réalité.
- L’espace est ce qui est entre deux temps.
- L’attribution de noms à des objets est la rationalisation
de l’irrationnel. Et la manipulation de ces noms -
ce même irrationnel.
- Ma mère : " Un, c’est un trop peu. "
Moi : " Deux, c’est un de trop. "
- L’information n’est pas une connaissance ;
l’information structurée, oui.
- Le " oui ", est l’opposition du non ; antinon ou anon.
- La multiplicité reflète la continuité-unité des matières
dont le monde est fait.
- Le concept est à la recherche d’une réalisation,
alors que la réalisation attend sa conceptualisation.
- Le vide entre l’état d’union qu’est la matière et l’état
de séparation qu’est l’énergie, est lumière.
- Le manque d’espace se manifeste par l’abondance de temps,
observa un prisonnier.
- Je n’ai pas de temps, tout est espace !
S’écria le même prisonnier après s’être évadé.
- Evoquer la réalité subjective en réponse à la présence du réel
objectif, observer la différence et s’efforcer de rendre
le réel égal à la réalité, est la tâche de l’existence.
- Pour l’infini, le fini est impensable.
CHAPITRES