C’est aussi toi - "
Je suis "
- Attention ! Je suis très intuitif !
Chaque matin,
je me réveille spontanément.
- Un homme m’a dit : je crève de spleen.
Je lui répondis :
tu es fou ! Regarde comme le monde est vide de sens !
- J’aime le nombre 67. Il me rappelle ma
jeunesse quand
je ne connaissais pas encore les chiffres.
- Je suis né pour dire un seul mot : moi.
- Que changera-t-il si je meurs, maintenant
? Rien.
Donc, je reste, pour que le rien change.
- Le boulanger, existe-t-il ? Se demande un
petit pain bien chaud.
- Le vide est un langage nul, donc parfait.
- J’en suis sûr, si je ne bouffe plus, il
n’y aura plus d’idées.
- Un jour, j’ai trouvé dans ma tête une
vieille chaussette.
Même elle, elle n’était pas à moi.
- Un philosophe pense toujours.
Un bon philosophe ne pense pas le dimanche.
Un très bon philosophe ne pense que le dimanche.
Jules ne pense jamais.
- Avant moi, il y avait les autres, j’en
suis certain.
Y en aura-t-il après ? Voilà la grande question.
- J’aboie, l’homme progresse.
- Ma spiritualité est aujourd’hui
froissée :
elle a eu un coup de lumière.
- Mon français est très imparfait, c’est
pour cela que je m’en sers.
- Parle ! Dis quelque chose !
D’accord : " L’égalité est ignorance, l’inégalité connaissance
".
- La sélection est la réalisation du
concept d’inégalité par celui qui
sélectionne. Or, ce qui subit la
sélection s’y oppose en réalisant
le concept d’égalité.
- Si vous saviez de quoi parlent les humains
!
- C’est incroyable à quel point je crois
en moi.
- L’absence ne parle aucune langue ; que
fait-elle donc,
la pauvre ?
- Je suis sûr, je suis certain que l’humain
pense.
- Pendant que vous méditez la dernière
phrase, je reste invisible.
Je suis prudent.
- La mort n’imagine pas, elle sait.
- En l’absence
de langage,
la réalité est réelle.
- La séparation qu’est la vie est une
éternité.
L’union, - la mort, un instant.